Arrivée comme dame de compagnie à la résidence La Lorraine à Calais (62), Marie-Laure Dewattine ne l’a plus quittée ! Lingère, Agent de Service Hôtelier et aujourd’hui aide-soignante, depuis 6 ans la quinquagénaire n’a pas hésité à se former, soutenue par sa hiérarchie au sein d’Emera. Rencontre avec une passionnée du contact humain.
Quel a été votre parcours avant de travailler chez Emera ?
J’ai évolué dans le milieu agricole et sportif, avec un brevet d’État d’éducateur sportif. J’ai été pendant 30 ans dans un centre équestre dans la région lyonnaise. Mais quand je suis arrivée à Calais, je me suis dit que les chevaux, c’était fini pour moi ! Je suis devenue auxiliaire de vie, et c’est ainsi que j’ai travaillé au domicile d’un monsieur qui est ensuite allé vivre à la résidence La Lorraine. Je l’ai suivi au départ comme dame de compagnie.
C’est là que l’histoire chez Emera a commencé !
Comment se sont passés ces débuts ?
Comme je m’occupais de ce monsieur, les équipes m’ont vue tous les jours pendant quasiment deux ans ! Je venais du lundi au dimanche, nous avons donc eu largement le temps de faire connaissance ! Je discutais avec les soignants et avec les résidents, lors du goûter par exemple. Tout s’est fait très naturellement, car j’étais déjà dans mon élément, je me sentais bien dans la structure.
Un jour, la directrice de l’établissement est venue me voir, elle m’a dit qu’elle avait de bons retours sur moi, et qu’elle voulait donc me proposer un remplacement. C’était un poste de lingère. Et j’ai voulu essayer !
Depuis, comment avez-vous évolué ?
J’ai fait le remplacement de lingère pendant un mois et demi, et ensuite, on m’a proposé une place d’ASH (Agent de Service Hôtelier) en CDI et j’y suis restée cinq ans. Je faisais surtout le ménage des chambres et j’avais aussi des missions de service pour la restauration, mais je voyais les aides-soignantes qui faisaient les toilettes, les soins… et cela m’intéressait vraiment ! À 52 ans, je pensais être trop âgée pour faire la formation, et finalement, je me suis lancée. J’ai fait un an d’études, six mois de stages et cinq mois de cours et j’ai eu mon diplôme d’aide-soignante en décembre 2021. Depuis, je suis aide-soignante de nuit.
Comment Emera vous a accompagné dans ce processus ?
Je dirais que ma responsable de l’époque, la gouvernante, m’a beaucoup soutenue et encouragée. Quand je lui ai parlé de mes envies, elle m’a dit qu’elle me voyait à 100 % aide-soignante, que j’avais de l’énergie et que cela faisait du bien à nos ainés. Bref, elle m’a dit « foncez ! » Et puis, avec la comptable, elles m’ont toutes les deux épaulée dans les démarches à accomplir : le compte personnel de formation, l’organisme Transitions Pro, les financements… je ne connaissais pas tout ça. Et j’ai pu compter sur elles ! Elles m’ont accompagnée dans toutes les étapes, sur tous les petits détails.
Qu’est-ce qui vous plaît aujourd’hui dans votre travail ?
Déjà, j’adore transmettre et communiquer. Et c’est génial dans mon métier car je peux le faire à plusieurs niveaux : avec les jeunes qui viennent en stage et avec nos aînés. On peut discuter, on a du temps.
Je suis aide-soignante de nuit. On croit que nos aînés dorment la nuit, mais pas toujours ! Ils viennent souvent nous voir. Parfois, dans l’unité de soins protégée, des résidents nous voient manger à 1h du matin, alors ils nous rejoignent parce qu’ils ont envie de partager un petit café. C’est ce que j’adore : le contact, être là pour eux tout simplement. J’aime prendre soin des résidents. Et c’est super parce que la nuit, le rythme est moins soutenu qu’en journée. On a toujours des soins, mais on a beaucoup plus de temps avec eux. Ceux qui dorment, on les laisse dormir, mais ceux qui viennent chercher le contact, ils savent qu’on est là. Ce sont des moments privilégiés.
Comment définiriez-vous l’ambiance de travail chez Emera ?
Comme je dis toujours, pour moi, c’est une deuxième maison. C’est comme une grande famille. Bien sûr, on ne peut pas s’entendre avec tout le monde, mais ce sont toujours de bonnes relations de travail. Dès qu’on a un petit souci, on peut parler aux collègues ou aux chefs. On n’est jamais laissé seul, dans notre coin, on trouve toujours du soutien. Par exemple, quand j’étais ASH, pour une mission avec laquelle je n’étais pas à l’aise, ma responsable n’a pas hésité à me faire voir (et revoir !) comment on faisait. On n’est jamais laissé de côté !
Et maintenant, comment voyez-vous l’avenir ?
La suite, ce serait de reprendre des études pour devenir infirmière. Mais je pense que j’ai passé l’âge, il faut laisser la place aux jeunes ! Je ne me vois pas passer de nouveaux diplômes. Mais je vais continuer de me former ! Ce qui est bien chez Emera, c’est qu’il y a beaucoup de formations internes, des formations de quelques heures pour aborder des sujets précis, comme des thèmes de psychologie ou sur le handicap. C’est aussi l’occasion d’approfondir nos connaissances sur la maladie d’Alzheimer. C’est important, car dans notre résidence, il y a deux unités dédiées. Elles accueillent 24 personnes, c’est donc plus d’un quart des 84 résidents que nous avons au total. Toutes ces formations sont intéressantes pour enrichir notre formation de base.
C’est comme ça que je vois le futur, en tant qu’aide-soignante. J’ai encore beaucoup d’énergie à donner, de belles choses à vivre avec les résidents !
Regarder la video de Marie-Laure Dewattine
Partager sur les réseaux sociaux
Recevoir la newsletter Emera