Guy Robert raconte avec bienveillance et émotion le quotidien de sa mère à la résidence Emera La Pergola de Bourg-en-Bresse. Il met en avant la considération des équipes Emera à l’égard de Nicole, âgée de 99 ans.
L’histoire de Guy Robert et de sa mère ressemble à celle que vivent beaucoup de familles en France. Un jour presque comme les autres, à l’automne 2012, Nicole rejoint la résidence La Pergola, à Bourg-en-Bresse. Son fils se souvient : « Il y a 20 ans, maman m’explique que le jour où elle ne pourra plus vivre seule, elle souhaite aller dans une maison de retraite tout près de chez moi ».
A l’époque, Nicole vit à Lyon, Guy dans la cité bressanne. Ensemble, ils visitent plusieurs établissements, avant que le choix de Nicole ne se porte sur la résidence La Pergola du groupe Emera. Les années passent et Guy constate que sa mère perd en autonomie.
En 2012, sur les conseils de son fils, la lyonnaise quitte son logement. Direction La Pergola. Elle a 90 ans.
Heureux d’être à ses côtés
La nonagénaire prend vite ses marques dans cette nouvelle vie. Généreuse et ouverte,
elle tisse des liens étroits aussi bien avec les résidents que les membres du personnel de l’établissement. Elle participe sans hésiter aux activités en tout genre, de la lecture de la presse aux promenades, des animations ludiques aux cours collectifs de yoga. Elle ne manque aucun des repas festifs qui rythment le calendrier. Nicole est même élue représentante des résidents dans les instances de décision de La Pergola.
Mais petit à petit, son état de santé vacille, son autonomie faiblit. La vue, d’abord, lui fait défaut. « J’ai remarqué qu’elle ne lisait plus, ne griffonnait plus ses grilles de mots croisés, ne regardait plus ses émissions télévisées préférées », raconte aujourd’hui Guy.
Puis en 2015 apparaissent les premiers troubles cognitifs, apparentés à la maladie d’Alzheimer. Un jour, Nicole doit être hospitalisée : « Aux urgences, elle était complètement perdue. A ce moment-là, j’étais vraiment heureux d’être près d’elle, qu’elle ne soit pas seule à Lyon », témoigne Guy.
En 2020, l’épidémie liée à la COVID-19, ses confinements stricts à répétition, les indispensables gestes barrières bouleversent le quotidien de la centaine de résidents de La Pergola, et de leurs familles. Nicole et Guy ne font pas exception. En avril, le personnel soignant de l’Ehpad suspecte même que Nicole ait contracté le virus. Elle a des symptômes et une grosse fatigue – à l’époque, les tests antigéniques ne sont pas systématiques – et doit être hospitalisée quelques temps. « Cette année, je n’ai pas pu voir ma mère pendant de longs mois, regrette le fils. Lorsque je lui rends visite dorénavant, une fois par semaine, je parle derrière un masque, elle m’écoute derrière un cube en plexiglas. On ne se touche pas, elle me devine. Mais elle sait que je suis là », partage-t-il.
Des photos, des vidéos via Emera Connect
Dans ce contexte inédit, la présence des équipes Emera de La Pergola s’avère essentielle.
Ils sont environ 45 personnes : aides-soignantes, infirmières, responsables des animations, etc. Chaque année, un bilan de sa santé est réalisé par le médecin, qui évalue son autonomie, ses besoins quotidiens et adapte la prise en charge en conséquence. « Ils sont formidables, juge sans ambages Guy. L’accompagnement médical et social des professionnels de La Pergola, et particulièrement depuis un an et la crise sanitaire, est remarquable. Ce sont eux qui sont aujourd’hui les aidants de ma mère. Ce n’est plus moi. Ils sont sa nouvelle famille, ils la voient, lui parlent tous les jours ». Les intéressés apprécieront, même si Guy reste aidant, au vu de ses visites hebdomadaires dans les espaces dédies et protégés au rez-de-chaussée ou de la gestion des papiers administratifs de sa mère qui est récemment devenue de nouveau arrière-grand-mère.
Il est question de lien, toujours, mais cette fois-ci numérique avec l’application Emera Connect, que Guy manie sur son ordinateur. « Je reçois régulièrement des photos, des vidéos de ma mère. Je la vois participer à des ateliers de gymnastique sur chaise, caresser des lamas au cours de séances de câlinothérapies. C’est émouvant de l’observer, à distance, vivre ces moments-là. Je partage ensuite ces nouvelles à mes frères et sœur, mes enfants », confie Guy. Une relation de confiance s’est nouée au fil des années entre Guy et les équipes de l’établissement, de la direction aux cuisiniers. « On échange régulièrement, tout le monde me connait là-bas, sourit le retraité.
Sérieux et implication
L’espoir d’un retour à la normale existe, malgré tout. Comme partout en France, les établissements du groupe Emera ont entamé la campagne massive de vaccination des résidents. Comme beaucoup, Guy a d’abord douté des bienfaits d’un vaccin trop vite découvert, trop vite commercialisé. Puis le docteur en biologie qu’il était a revu son opinion. « J’ai discuté avec le médecin traitant de maman et les débuts de la vaccination en France m’ont rassuré », explique-t-il. Il a donc autorisé les personnels soignants de La Pergola à vacciner Nicole.
A l’heure de conclure son récit, Guy recommande sans sourciller la résidence qui accueille sa mère depuis presque dix ans. Quand on lui demande de citer trois mots pour qualifier la prise en charge, il réfléchit et cite d’abord le « sérieux » de l’établissement au regard de la gestion de l’établissement durant la crise sanitaire. Puis l’indispensable « implication » quotidienne de tous. Et enfin la « considération » dont chacun fait preuve à l’égard de sa mère. Une marque de respect indispensable et rassurante à l’aube de célébrer un siècle de vie.
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